HISTOIRES

Naturelles & surnaturelles

Musiques obliques, sons horizontaux, samplé-collés, mixs à plumes et à paillettes, sciences et détournements, biotopes imaginaires, radio augmentée, espèces et voix d’apparition, eartoys, stretching temporel…

Histoires sûrement naturelles, archives insolites, expériences probablement poétiques, musiques obliques, les sons s’aiguisent parfois en chimères. Instant animal, les Nuits de la Phaune ne sont peut-être pas au goût du jour : elles cultivent six heures durant la force et la fragilité de ce qui se déguise et s’éveille dans la rencontre, dans le temps, dans l’espace, dans le vivant.

Parmi les partis pris auriculaires qui font de cette proposition une exploration sonore au plus près des biotopes sauvages et imaginaires : le contrepoint, le fragment, l’instinct et surtout le désir de jouer, coûte que coûte, avec des contours plus flous et des formes plus folles.

Les Nuits de la Phaune sont nées en 2008 à Radio Grenouille, Marseille, sur une idée d’Amélie Agut et Floriane Pochon, dans un élan de jubilation et une synergie inédite avec Tony Regnauld : transformer la radio en un kaléidoscope halluciné et invisible, et provoquer une expérience singulière, une expérience d’« écoute sauvage », en prise directe avec l’animalité et ses univers sonores.

Pourquoi ? Pour inventer du temps, du temps d’écoute, sorte de stretching temporel. Pour concrétiser notre radio idéale, un immense terrain de jeu qui permet de tisser un lien fort avec les auditeurs.

Quelques 360 minutes panoramiques, qui posent peut-être des questions sur l’éphémère d’une écoute et l’infini de l’entendre.

Et donc…? Sept Nuits de 6h de programmation et de création, répondant à un parti pris fort : l’éclectisme des formes et formats à partir d’une thématique liée au monde animal. Un principe de composition exigeant et fou où arts et sciences se rejoignent pour explorer chaque fois un univers différent : du monde du silence au cosmos, des grands Nords à l’infiniment petit du monde des insectes…

On en parle sur Syntone, chez les Maîtres Fous, et aussi ici, ici, et la.

Pour en savoir plus: télécharger le dossier de présentation et lire l’entretien pour la revue Wild Project.

» Après les 7 folles Nuits de la Phaune, l’expérience radiophonique se transforme en flux permanent, 7 jours sur 7, 24h sur 24, tout aussi sauvage, sur le web et sur vos mobiles… Un flux sans fin tout aussi fou : Phaune Radio.

COLLABORATIONS

Artistes & Scientifiques

Les Nuits de la Phaune se nourrissent de fortes collaborations avec des artistes, des scientifiques et des structures internationales. Et plus notamment : eRikm, Yannick Dauby, Etienne Noiseau, Xavier Fassion, Didier Demorcy, David Bouvard, le collectif Ici-même, Adrian Ponce et Ivo Vanzetta, Régis Dubois, Sylvie Vauclair et Jean-Pierre Luminet, arteradio.com, silenceradio.org, les archives Prelinger,  WFMU, Black Sifichi, Jean-Yves Meunier, Alain Damasio…

RADIOS

Sur les ondes

Les Nuits de la Phaune aiment les ondes curieuses : Radio Grenouille (Marseille), Jet FM (Nantes), Radio Panik (Bruxelles), Campus Paris, Campus 90.8 (Grenoble), Campus Toulouse, Radio Suisse Romande, Couleur 3 (Lausanne), Fréquence Banane (Genève), Radio Fil de l’eau (Gers), Radio Escapades (Pays Viganais), RTS Espace 2 (Lausanne), …

EVENEMENTS

Au dehors

Les Nuits de la Phaune sont également l’occasion de se retrouver pour partager un moment d’écoute à l’horizontale et/ou en mouvement : radio-balades et  écoutes mobiles sur des postes fm dans l’espace public et/ou sauvage, installations sonores conçues spécialement pour un lieu, une thématique ou un événement.

EN PUBLIC

Ecoutes à l’horizontale & en mouvement

Dans les rues de Grenoble avec les marcheurs du Collectif Ici-Même, butinage au casque [Octobre 2008], sur l’île du Frioul en clôture du festival MIMI pour une balade radio-astronomique sur poste fm [Juillet 2009], dans le Jardin des Sons du festival City Sonic à Mons, en Belgique [Juillet 2009], dans le Jardin de Bagatelle, Paris, pour “Naturel Brut – Art et biodiversité”, avec l’installation Diver City [Aout 2010], sur Acousmonium, en extraits, avec ARt-Temps-Reel et Grenouille, pendant Quartiers d’Hiver, le temps d’une séance de Cinéma pour l’oreille [Février 2010], pour Ohrwurm “micro festival d’écoute de création sonore et radiophonique” à Lausanne [Avril 2009], pour le festival Eternal Tour “Arts & Sciences” dans le Val de Travers en Suisse [Septembre 2009], Ecoutes impromptues pour le festival RISC – Rencontres Internationales Sciences & Cinémas, Marseille [Octobre 2009], pour le festival Laterna Magica, à Marseille [Décembre 2009], pour la Semaine du Son, en France [Septembre 2010], pour le festival Sonor, avec Histoires d’Ondes, le temps d’une carte blanche au Lieu Unique à Nantes [Avril 2010], pour le festival Longueur d’Ondes à Brest [Février 2011], pour le Festival Musiques en forêt, le temps d’une Sieste imaginogène, à Arbories, Bonnieux [Juin 2011], Pour le Festival Les Radiophonies, Prix Coup de Coeur du Jury [Septembre 2012], Pour la Biennale de São Paulo, avec Mobile Radio, un projet de Sarah Washington et Knut Aufermann [Octobre 2012], …

FLORIANE POCHON

Cherche, devine, fabrique des formes. Des formes sonores, des formes hybrides, mais aussi des formes de transmission, d’organisation, des modes opératoires, des agencements nouveaux. Comme des bouts d’un monde à venir qui serait peut-être déjà là. Comme pour inventer des espaces, inventer un temps où les oreilles n’ont pas de murs. N’aime que ce qui laisse à désirer, comme la radio, qui, par les trous qu’on a dans la tête, distille un peu d’espoir de contrebande en des temps qui ne s’y prêtent pourtant pas.

Amélie Agut
AMELIE AGUT

Chercheuse de sonorités et bruit-colleuse, voue un amour sans bornes à l’univers des radios inventives, à l’enregistrement de paroles, de sons de la nature, à la lutherie expérimentale, aux musiques inspirées et insolites, à leur(s) histoire(s) et aux mélanges des genres..

Tony Regnauld
TONY REGNAULD

Ingénieur du songe et réalisateur radio depuis 2008. Au milieu des Grenouilles à Marseille, commence à déployer un talent certain pour faire pousser des sons imaginogènes, même, et surtout, en conditions extrêmes. Fait germer les idées folles, puis accompagne leur croissance, et rend ainsi possibles les projets impossibles. Expert ès bidouillages et bricolages des ondes qui fabriquent l’identité d’un flux. Préfère être entre autres plutôt qu’entre soi.